jeudi 4 juin 2015

Chapter 4, Saltoluokta- Abisko

Bonjour à tous !
Hi everybody!

Et bien c’est presque le dernier article concernant cette expédition en Suède, qui rappelons le, a eu lieu aux mois de mars-avril de l'an de grâce 2015.
Concernant le contenu de ce chapitre, nous serrons bref, nous ne tortillerons pas du cul pour chier droit, on va vous l’annoncer tout de suite, pas de langue de bois, allons à l’essentiel, ne nous égarons pas en chemin dans l’annonce du plan, venons en aux faits, et ce sans périphrase.
Déjà nous tenons à rassurer nos lectrices, dans cet article vous nous verrez tout nu. Bein oui. Il fallait bien que ça arrive, encore, et on vous l’avait promis dans l’article précédent.
Alors le programme de cette longue étape de plus de 10 jours: Comment faire la manche dans un refuge occupé par un groupe d’anciens. Se laver dans un sauna sans que le sauna soit condamné par la suite. Comment trouver de la bouffe gratos. Que faire quand on est coincé pendant 2 jours dans une tente. Est-il facile de chasser le lagopède avec un bâton de ski. Pourquoi il n'y a pas de jolies filles dans ces foutues montagnes bourdel dou marde. Rider un sommet et faire une photo intelligente pour les sponsors… Pourquoi dieu a-t-il inventé l’ornithorynque ?
Et enfin, et surtout, cette question centrale dans notre existence: Qu’est ce que l’univers ? Nous avons par ailleurs demandé une validation des acquis de l’expérience à la NASA,  en tant que grand perché, pour tenter d’obtenir enfin le statut permanent de cosmonaute sans frontière avec neurone qui cogne au bocal. Sachez-le, si ça passe, c’est une première mondiale.

Well it's almost the last article about this expedition in Sweden, who was the last march and april of this holly year 2015.
So about this chapter, we'll be fast, we won't shake our ass to shit straight. we'll say it right away, no blah blah, no bullshit, let's go straight to what is important, to the plan, with no paraphrases.
First, we want to reassure our women's readers, in this article you will see us naked. Yes. It must happen, again, and it was a promise from the last article.
So the program of this long 10 days step: How to panhandle in a refuge full of people. To wash yourself in a sauna and the sauna was not even destroyed after that. How to find free food. What to do when you are stuck inside the tent 2 days. Is it easy to hunt ptarmigan with a ski pole? Why there are no pretty girls in this mountains!? To ride a summit and to take an intelligent picture for the sponsors… Why is god invented platypus?
And, of course, this central question in our life: What is the universe? By the way, we asked the NASA, as high stoned people, to get a permanent status of no boundaries spacemen with weird neurons. Know it, if it work, it will be a world first.




Au matin de ce 19e jour (on dit ça au pif, mais ça doit être à peu près ca…) nous partîmes en fredonnant un chanson paillarde de type salace qui aurait pas fais marrer un lemming pas drôle. Le soleil était présent, et le paysage urbain as shit. Ni une ni deux, et suite à une intense réflexion, un projet photographique se mit en place. Sachez que le plus dur a été d’enlever les vêtements, pas de les remettre. Voici donc le résultat de cette opération rondement menée, c’était un peu comme dans un rêve, en plus froid. C’est cadeau.
Et interdiction de copier-coller la photo et de la mettre en fond d'écran!

At the morning of the 19th day (around…) we started with singing a cool bawdy song who won't make laughing a boring lemming. The sun was there, and the landscape urban as shit. We didn't wait too long, and after an intense reflexion, a photo project started. Please know that the hardest part was to remove the clothes, not to put them back again. So here is the result of this well done operation, it was like a dream, with cold air. This is free for you.
Interdiction to copy the picture and to put it on your computer wallpaper!



Suite à ça, et après avoir ramassé notre virilité qui avait chût dans la neige, on est repartis en skiant sans chanter. Passage par Sjofallet, où Seb retrouve un secteur qu’il avait arpenté quelques années auparavant avec de joyeux compères.
En repartant le lendemain, pause vers une zone d’eau libre pour prendre de l’eau justement. C’est ici que nous avons pris le temps de photographier un petit Cincle plongeur en pleine pêche, oiseau sympa, surtout au barbecue, en brochette avec quelques légumes légers. Un petit rosé pour accompagner et de la confiture de goyave pour agrémenter. Photos pas pire donc avec dans son bec, son casse-croute (un petit poisson).

After this. and after taking back our virility who fallen on the snow, we started to ski again, but we were no more singing. We crossed Sjofallet, Seb is back on a place he came a few years ago with some cool friends.
The day after, break on a not frozen and free water place to take justly water. Here a bird fishing, a dipper. It taste good, especially on barbecue, on a skewer with light vegetables. A nice wine rosé with it and some guava jam to embellish it. Got his snack, a small fish, on his beak.




Cette journée est une des plus belles de l’expé, car il fait beau, et les paysages sont top. Nous progressons sur d’immenses lacs gelés, coincés entre des montagnes tout à fait odorantes, à peine urgonienne, tout en restant granitique, genre lac fjord. En chemin nous nous arrêtons à la hauteur de quelques pêcheurs, on pêche un peu, et paf, c’est ici qu’on prend notre unique poisson, une truite d’au moins 120 kgs, mais elle faisait quand même pas la maille, du coup on l’a relâché. Mais les gars on eu pitié de nous, et ils nous ont offert le plus gros poisson qu’ils aient attrapés… un requin tigre qui avait muté en poisson d’eau douce, suite à une absence de chlorure de potassium dans les eaux trop pures Lapone. Ouai ça arrive.

This day was one of the best, the weather is nice, landscapes are top. We ski on huge frozen lakes, stuck between high beautiful granite mountains, kind of fjord lake. On the way we stop to talk to fishermen, we fish a bit and paf, the first and only fish of the trip, a trout of at least 120 kgs, but too small, let's put it back on the water. The fishermen, pretty cool, gave us their bigger fish, a tiger shark mutated as a sweet water fish because of the missing potassium chloride in the too pure Lapland water. Yes it happen.






A force de skier en avançant, et puisque quand on avance on ne recule pas, nous avançons donc vers l’avant et dans le bon sens, nous nous rapprochons de l'arrivée. Bon ça c’est complexe, le moonwalk reste une exception, et avec une pulka c’est un poil compliqué. Notons que dorénavant, chaque pas nous mène un peu plus au nord. Le Nord… nous n'avons jamais été à de pareilles latitudes avant. Le cercle polaire est, rappelons-le, franchi depuis quelques temps.
C’est dans ce contexte incroyable de physique quantique que nous débarquons devant un petit refuge. Comme d’hab, nous saluons les gardiens, on discute, on blablate, « vous savez vous ce que c’est l’univers ? », tout ça tout ça, « nous on a demandé une équivalence de cosmonaute sans frontière » …tout ça tout ça… Là le gardien qui était pas assez fou, il a dit, « Vous voulez rester camper ici  ? » Evidemment on s’est méfié, la CIA bolchevik nous traque, et on se sent suivis. « Heu, et on pourrait utiliser le sauna gratos aussi ? » "Oui." Bon, bein, on va rester deux jours alors…

Keeping going forward, and because we go forward we don't go backward, we still go and then we are  slowly getting closer to the end. Well, this is complex, moonwalk is not that handy, and with a polka it's a bit complicated. Note that every step bring us closer to the North. North… we never been that up north before… The polar circle is, remember it, way behind us.
It's in this incredible quantum physic context that we arrive at a small refuge. As we do we say "Hi" to the keeper, we talk, blah blah, "Do you know what is the universe?", well well, "We asked to become spacemen with no boundaries"… blah blah… and then the keeper not crazy enough said, "You want to camp here?" Of course we were suspicious, the CIA is still trying to catch us. "Hmm, we could use the sauna for free as well?" "Yes." Well, we'll stay 2 days then…






Le sauna, c’est bien. Sauna traditionnel donc, chauffé au feu de bois, avec réserve d’eau dans le poêle pour se rincer ensuite. Et c’est bien bon de se sentir propre, et de remettre ensuite des fringues pas propre, de prendre vraiment conscience que tes habits sentent fortement la pétoule. On se souviendra quand même d’une réplique d’un de nos deux skieurs qui avait dit après 3 semaines sans se laver « mais meeec, on ne peut pas aller dans le sauna, on va transpirer noir !!! »
Le lendemain, nous partons se faire un sommet. La vue de la haut doit juste être parfaite, et puis comme ça on aura pas transporté les DVA et les sondes pour rien (le DVA en ski de fond, c’est un foutu concept.) En chemin, on voit moult lagopède, et on fais de chouettes photos. Nous skions sans la pulka, juste un petit sac à dos, que c'est bon. Nous avons l'impression d'avancer tout seul!
Ce matin là nous admirons aussi un joyeux élan, dans son jogging matinal le long du lac. Pas de photos hélas, subjugué par la grâce et l'élégance d'un élan quand il court…

This sauna is so nice. A traditional one, wood heat, hot water on the stove to rinse yourself after. You feel so good when your clean, to put back some dirty clothes, and to realize that all your stuff smells quinda like hell. We'll remember this sentence from us, after 3 weeks with no cleaning "but dude, we can't go in the sauna, we'll sweat dark!!!"
The day after, we go for a summit. The view up there must be perfect, and we can say that we didn't take the DVA for nothing (DVA on cross-country ski what a concept.) on the way, we see many ptarmigans, we can take nice pictures. We see without the polka, just a light backpack, it's so good. It's so easy!
This morning we admire an happy moose as well, on his morning jogging on the lake. Too bad we don't have pictures, subjugate by the elegance and graciousness of a moose running... 




Surprise, la météo se gâte, ça se couvre, allez hop, vite sur la crête pour qu’on se chope un peu de vue. Ho tiens des traces de rennes, hoooo fatch et ça ? Des traces de loup mon gars !!! Stylé !!
Au sommet, nous avons à peine le temps d’allumer la camera qu’on se retrouve dans le brouillard… raté. Descente.
En traversant une plaque de terre à ski ( zone constamment soufflée) on trouve un bois de renne… et un autre, et ho ! Un autre. On en a trouvé 5 en tout.

Surprise, weather is getting bad, big clouds are coming, hop, let's reach the edge to get a view. Ho, reindeers tracks, and this? Wolf tracks dude! Nice!
Once at the summit, we don't even time to enjoy that we are on the fog… failed. Let's ski down!
While we are skiing on the grass (because of the strong wind often here) we find a reindeer antler… and an other one, and ho! An other. We found 5 of them.



Ensuite c’est session guitare devant notre tente devant le refuge au bord du lac, et finalement devant des gens qui nous observent, derrière nous dans notre dos.
« Hey les jeunes vous jouez super bien de la guitare, ça vous dirais de venir jouer dans le refuge pour nous faire un peu d’animation ? » « Mouai, bof, faut voir,  vous nous feriez a manger ? » Pas cons les gars. Du coup ça a fonctionné, ce soir là on a mangé 3 fois, dont un repas de pâtes au saumon… c’était pas rien. Après avoir repris 14 fois du dessert, (il fallait finir, ça faisait moins de vaisselle), on a joué un peu, bravant une problématique nouvelle, chanter avec le ventre explosé et les dents du fond qui baignent…
Le lendemain, ces gentilles dames nous donnerons un plein carton de victuailles (elles finissent leur tour de ski le surlendemain…) Voilà le stock de nourriture plein! Nous pouvons nous gaver, que c'est bon!

Then it's guitar session at the tent at the refuge aside the lake, and people are looking at us.
"Hey guys you are good players, you want to come inside to play?" "Well, we can think about it, you cook dinner for us then?" Not stupids the guys hey. But it worked, this evening we had 3 meals, and one was salmon pasta… was quite something. After 14 desserts (we had to finish, it avoid dishes), we played a bit, fighting a new problem, to sing with a full stomach ready to blow up…
The day after it keep going, those ver nice women give us many extra food (they finish their ski tour the next day) The food stock is full! We can eat too much! This is so good!





Le jour suivant, le matou revient, il est toujours vivant. Derrière le refuge la montée est tellement raide, qu’on a même pas envisagé de la faire à ski, on déchausse, et on grimpe. Traversée d’un joli plateau, arrivée vers midi vers un autre refuge pour la pause lunch, ou nous sommes accueillis par deux gardiennes.
« Bonjour les gars, tenez on vous a fait du thé… » « Ha c’est sympa ! Merci »
« Ho, et pi t’nez on vous donne aussi deux trois trucs, le refuge ferme dans une semaine, il faut qu’on se débarrasse des produits qui seront périmés cet été.. »
C’est pas possible quelqu’un a contacté une association caritative ou quoi bourdel dou maarde ?
C’est sympa, de voir des gardiens de refuges faire des aller retour entre le shop et les pulkas, en amenant, un puis deux puis trois sacs pleins de truc trop bons qu’on aurait même pas pensé à envisager de se payer.

The next day, the first ascent is so steep, that we didn't even try to ski it. So we hike up, straight. We cross nice highlands, and around noon we arrive at an other refuge, where we stop for lunch. We are welcome by the 2 keepers.
"Hello guys, here some tea for you…" "Ho, it's nice! Thx"
"And here is some stuff, the refuge is closing in 2 weeks, we have to give up the extra food we still have…"
Is someone called a charity association or what?
Feels good to see people doing returns between the hut and our pulkas with bags of food full of good stuff we won't even imagine to buy.





Comme cela faisait déjà bien trois jours que nous n'avions pas pris de tempête et que ça nous manquais, on a vite fait posé deux trois incantations Vaudou Ouzbek en faisant un peu de verlant de patois savoyard, un truc à peine rétro quoi, et ça a pas raté, le vent est arrivé, bien de face, bien comme il faut, bien dans notre gueule.
Plus assez fous pour tenter de skier par un vent pareil, nous avons monté le camp, et puis nous sommes restés bloqués deux jours dans la tente, sans rien faire d’autre que chiller, manger, reconstruire le mur de neige qui nous protégeait et qui s’effondrait de temps en temps, dormir, jouer aux cartes, retendre les ancrages de la tente, et on a aussi essayé d’apprendre à jouer de la guitare avec les pieds.

Because it's been a good 3 days that we didn't get any storm, we missed it, so we did some quick Voodoo Ouzbek incantation with a bit of Savoy dialect, something vintage, and we didn't fail, wind came, right in the face, as we like, strong.
Not enough crazy to ski with this wind anymore, we set up the tent, and we get stuck 2 days inside, without doing anything else that chilling, eating, rebuild the wall of snow, sleeping, playing cards, taking care of the tent, and tr to play guitar with the foot.





Suite à ça, nous sommes repartis, bien conscient que désormais, on se rapproche du but ultime, Abisko, son bordel, ses dealers de coke...encore quelques jours avant le retour à la vrai vie. Ce soir là on s’arrête dans un abri de secours, où on rencontre deux français qui baroudent dans le coin en ski pulka. En mode light, ils ont même pas de guitare les cons! Comment font-ils? Des gens bien cool, peut-être jaloux de la quantité de nourriture que nous trimballons désormais (Ha oui ils ont faim…). Aller on fait péter le sauc'!
Comme vous pouvez le constater nous rencontrons de plus en plus de gens et de refuges gardés depuis quelques jours, nous sommes maintenant dans des secteurs un peu plus courus.
Nous sommes d'ailleurs au pied du massif du Kebnekaise, le plus haut sommet de Laponie. On espère une fenêtre météo (ha oui il fais pas beau, surprise) favorable pour monter sur le toit de la Suède. On y est pas allé.

After this, we started again, we know that we are getting closer of the end,  Abisko, prostitues, cocaine… a few days before the come back in real life. This evening we stop in a wind shelter, where we meet 2 Frechies who ski around here as well with pulkas. Lighter than us, they don't even have guitars! How can they still ski? Cool guys, maybe jealous of all the food we got now (Yes there are angry…). Hop let's share the sausage!
As you can see, we meet more people and refuges with keeper now, we are in famous parts to ski in Sweden.
By the way we are just down the Kebnekaise mountain range, the highest summit of Lapland. We hope for a weather window (of course the wether is bad again) to ski the Sweden roof. We didn't go.




Après avoir traversé de longues vallées fortement attrayantes, de type glaciaires mais sans glaciers, avec toutefois de la neige, ce qui est toujours pratique quand on est à ski, nous avons redormis dans un abris. (Il y en a de partout). Dans cet abri, full de graffitis de prénoms comme d'hab (c'est fou ce que les gens peuvent êtres bizarres). Il y en a un qui nous a fait sourire… "Thank's god for this hut, you saved my life..." ouai, on voit bien ce que tu veux dire mon gars... (voir chapitre précédent "chill and die day")...
Un rapide regard à la carte, et nous sommes formels, 2/3 jours de plus pour Abisko, ça fait donc 27 jours et 2 paires de chaussettes qu'on ski.

After crossed nice longs valleys, glaciers valleys with no glacier, but with snow, what is quite handy when you are skiing, we slept again in a hut. There are a lot here. This shelter is full of graffitis names as always (people are strange). One is making us laughing… "Thank's god for this hut, you saved my life…" Ya, we can imagine what you want to say dude… (see the last article and the "chill and die" day")…
A quick look at the map, we know it, in 2 or 3 days we'll be in Abisko, it's been 27 days and 2 pairs of socks that we are skiing.



Le jour suivant, tempête, et rayon de soleil (juste un pour la photo) bon franchement, ça nous fais plus grand chose. Surtout qu'on a le vent dans le dos, pour une fois! Nuit en abri.

The next day, storm and sunshine (just one for the pics), but anyway it doesn't affect us anymore. Especially when we have the wind in the back, once! Night in a shelter.



Et au reveil, alléluia! Dieu tout puissant a de son souffle divin balayé tout les nuages du ciel!!! Oui ici en Laponie les nuages sont dans le ciel. Yesss, ni une ni deux, on pack tout, et nous partons en direction d'un sommet qui promet une vue de malade mental!

On the morning, Alleluia! God himself with his holly breast, blowed away all the clouds from the sky! Yes here in Lapland clouds are in the sky. Yesss, no time wasted, we pack everything et leave for a summit where the view must be so great!





Bon, apparemment dieu est un fumeur et a le souffle court.
A peine arrivés au pied du sommet que la neige viens participer à la fête. Nous hésitons quand même, le soleil n'a pas l'air si loin… mais quand même, on y voit plus rien. Nous devons finalement abandonner l'idée de skier ce sommet. Encore raté.
Mais, on se prend a skier avec un Renne, c'est toujours ça.

Well, looks like God is a smoker and got a short breathing.
Just arrived at the bottom of the mountain and snow comes for the party. We hesitate, the sun doesn't look that far.. but still we don't see anything. We have to give up this idea. Fail again.
But, we did some ski with a reindeer. We take it.




Quelques heures plus tard, le ciel s'ouvre a nouveau, effectivement le soleil n'étais pas si loin! Nous sommes au pied d'un autre sommet, il est si proche, c'est notre créneau.
Et bein, on a pas été déçu... ça pouvait pratiquement pas être plus beau... L'occasion de démonter, tranquillement, sans se faire un claquage, notre dernier saucisson.

A few hours later, no more clouds, sun was not that far indeed! We are on the bottom of an other summit, it's so close, let's do it.
And, it was awesome… it would not be possible to make it more beautiful… It's time to kill, slowly, relax, our last Savoie sausage called saucisson













Sans se faire un claquage non plus (et là c'était plus joueur) on a également fait cette photo, pour toi public.

Still relax, (but then it was more dangerous) we did this picture, for you public.



Nous avons tellement chillé, que le descente se fait à l'ombre mais "whatever"!
We chilled that much that we skied down on the shadow but whatever!




Notre dernier Bivouac sera donc posé au pied de ce sommet, demain, nous serrons à Abisko.
Our last bivouac is on the feet of this summit, tomorrow, we will be in Abisko.







Un petit dèj, deux cafés et deux loutres plus tard, (on tiens les compte dans la compèt des loutres lapones, 19 partout score final, au terme d'un match pleins de rebondissement). On s'en va donc pour cette dernière étape.
Brusquement, elles sont là, juste devant nous, il y en a trois. Non ce ne sont pas les maisons d'Abisko, ce sont des poulettes, mignones et en ski pulka (ça leur fait déjà beaucoup de bons points sur l’échelle whathephoque). "Hé zut encore un mirage mec, ha non attends... nom de dieu!!!" Tout ça existe toujours!
Sans même se concerter, Kelu saisi le lasso, tandis que Seb brandit un filet de pêche, nous avons toujours ça dans sa pulka, au cas où. C'est normal. Le strict syndical.
D'un naturel pas farouche et plutôt avenante, les Suédoises se sont alors écriés "Ho c'est rigolo, un cow boy et un pécheur sur la Kungsleden, vite les filles aceuillons les comme il se doit, déshabillons nous! hihihihi!"
Voilà qui a plutôt déconcerté les deux skieurs, décontenancé même, qui en sont brusquement revenus à leur racines de gentleman français, et ont oublié leur pseudo rôles de cowboy pécheur.
"Ben alors là, c'est trop facile, ya même pas besoin de les inviter au resto, ni au ciné, ni de les draguer pendant 10/15 jours? C'est nul, saluons les, discutons 2 minutes, et allons franchir la ligne d'arrivée a Abisko pour killer ce foutu dernier Reblochon..."
Oui, entre trois jolies skieuses suédoises et un reblochon affiné pendant un mois dans une pulka, pendant presque 500 kms, le haut savoyard n'hésite pas, il agit.

Un dernier lac qui commence à fondre, le printemps arrive les amis nous sommes juste dans les temps, une dernière cabane traditionnelle, une jolie rivière ouverte où on a bronzé pépère un bon moment et...
Et on a franchi la ligne d'arrivée! Vous reconnaissez la photo? Pour ceux qui suivent nous l'avons déjà postée dans un précédent article, bravo.

A breakfast, two coffee and 2 otters laters (we keep the score on the Lapland otter competition , 19 each finally, after a game full of rebounds). We start this last day.
And then, they are here, just there, three of them. No it's not houses of Abisko, it's chicks, hot chicks, on cross country skis… (it's already pretty good on the whathephoque scale). Too bad, a mirage again, wait… Ho Dude!!!" It's still possible!
With not even a word, Kelu grab his lasso, while Seb take his fishing neat, we always got this stuff in the polkas, we never know. It's normal. A minimum.
Not afraid and quite friendly, the Swedish girls said "Hey it's funny, a cow boy and a fisher guy on the Kungsleden, hurry up girls let's welcome them and get naked! Hihihihi!"
This is something what bewildered our two skiers, who came back to the basics of French gentlemen's and forgot the fishing cowboy rules.
"What, it's that easy, you don't need to invite them to the restaurant, at the cinema, to dredge them for 10,15 days? Boring, let's say hello, talk 2 minutes and keep going to Abisko to kill the last reblochon…"
Ho yes, between 3 beautifuls Swedish skiers and a one month pulka ripened reblochon, for almost 500 ams, the guy from Haute-Savoie don't hesitate, he do it.

A last lake, who start to melt, spring is coming we got a good timing, a last traditional hut, a nice free water river where we enjoyed the sun a while and…
And we crossed the finish line! You recognize the picture? For those who listen well, we already post it on an article before, well done.







Et à la question subsistentielle "Le reblochon est-il considéré comme un produit dopant?" Nous pouvons désormais apporter une réponse… (mais bon c'est pas comme c'était évident…)
Mais bien sûr que oui fada! Non mais ho, c'est clair! Tu crois que c'est quoi qui nous a fait tenir tout ces kilomètres? La joie, le bonheur, la récompense de se le taper une fois la panneau franchi, t'imagines pas! C'est ça qui nous a fait tenir, sûr! Et puis d'autres trucs aussi, comme le plaisir, le goût de l'effort, l'objectif, la motivation sans faille, les paysages, la peur d'être rattrapé par sa propre odeur et tout ça. Mais peut importe! Nous sommes dopés!
Voilà c'est dit on rentre à la maison!

And for the existential question "Is reblochon a doping product?" We can give an answer now… (but well it's quite obvious)
Of course yes! Ho! Of course! Why do you think we did all this kilometers? The happiness, the pleasure, the reward to eat it after all this time! This is why we kept going for sure! And some other stuff as well, like the pleasure, the great effort, the goal, the big motivation, the landscapes, the fear to get catch by our own smell and other stuff.
But whatever, we are doped!
So it's done we go back home!


Alors... c'est fini ?
Vraiment? Vous êtes triste?

Bon en fait c'est pas fini... après 500 kms de ski, il fallait encore rentrer chez nous, et comme on a une pseudo conscience écolo, on l'a fait en train. 4000 kms.
Franchement, une fois a Abisko, on est beaucoup trop proche de la Norvège (Narvik) et une fois là, on est beaucoup trop proche des ïles Lofoten...
Faire du stop avec tout ce foutu matos, dormir sur la plage, spot de surf par ailleurs, aller rider le sommet d'à coté, rencontrer des contrôleurs aussi cool qu'Adolf Hitler, dormir sous des ponts ou des escalators...
Ca ne vous fait pas peur? Alors rendez-vous dans le prochain article...
"Road trip across Europe with Simone et Monique (devinez qui sont elles en attendant)!"


So… is it done?
Really? Are you sad?

Well, it's not really over… after 500 kms on skis, we had to go back home, and because we have an ecological conscience, we did it on train. 4000 kms.
While you are in Abisko, you're way too close to Norway (Narvik) and then, way too close to Lofoten islands…
Hitchiking with those crazy pulkas, sleeping on the beach, surfing spot by the way, to ride the summit just above, meet train checkers as cool as Hitler, sleeping under bridges or escalators…
Not afraid? So see you soon on the next article…
"Road and train trip across Europe with Simone et Monique (guess who they are while waiting)!"



Ciao les luges à foin!
Bises!

Bye "hay sledges"!
Kiss!

Seb et Kelu.