The « Mittivakat tour »
English version below
Nous avons eu l’opportunité de cheminer durant 3 jours en ski. Style
« backountry cross-country skiing » cousin. On sait, ça en jette
pilosité excessive.
Sur la carte, le parcours s’annonçait comme délicat et doux, mais aussi
intransigeant et imprévisible (rien que ça). D’ailleurs juste le nom… brrrr… ça
fait froid dans le dos…
Et là on vous voit venir, on entend déjà les questions au loin…
« Mais que veut dire Mittivakat en fait ? » Et bien soyez
patients bande de coquins, mais vous pouvez toujours laisser un commentaire dès
maintenant pour demander ! J
Et oui, ça c’est un nom à tirer par les dreadlocks vous allez dire. Et
bien sachez que « Mittivakat » c’est le nom du glacier que nous avons
traversé, et notre boucle en a fait plus ou moins le tour, tout en le
traversant (hein ?). Il existe au milieu de ce dit glacier, la montagne…
Mittivakat ! (Surprise !), très belle montagne bien shapée : deux
tours légèrement rondelettes, qui donnent envie de mordre dedans (comme dans un
bout de rebloch’)
Une distance à parcourir d’environ 60kms, tranquilou, en même temps
avec un départ à 13h, tout doit être fait tranquilou, sinon ce n’est plus
tranquilou. Relief assez plat en général, faisable en ski de fond backcountry et
(globalement) sans besoin de foutre les peaux. Fait intéressant : nous ne
portons pas de tente avec nous, car nous prévoyons de trouver des cabanes sur
notre chemin. (C’est d’ailleurs ce qui détermine en partie notre route, du coup,
t’as vu). Et puis aussi, vu le nombre d’ours polaires qui à l’air de se
trimballer dans la région cet hiver, on ne se voit pas trop dormir sous tente
ces temps.
1er jour en
douceur.
Direction, depuis Tasiilaq, le Fjord Sermilik.
Sur notre chemin, une belle rivière, une belle cascade.
De beaux lacs avec de la glace bien bleue.
Une belle vue sur une langue du glacier… quel est son nom… ? Mittivakat !
(Vous l’aurez deviné, vous devenez fort !)
Après 4h30 de ski (tranquilou) et en t-shirt, nous voicîmes arrivâtes.
Les 2 belles petites cabanes attendues sont bien au rendez-vous. Nous
choisissons celle où il n’y a pas de neige dedans (pas con les mecs)
Et ça tombe bien c’est celle où il y a la meilleure vue : Fjord,
montagnes, iceberg, couché de soleil... mais pas de meufs.
Ce n’est pas tout, alors que Kelu cherchait un magasin, ou un centre
commercial ou whatever n’importe quoi bordel, où l’on pouvait trouver des
meufs, Seb n’a pas pu s’empêcher de construire un méga fat kick de la mort pour
sauter au dessus de la cabane (ce petit foldingue). Réception à l’ancienne bien
digoulasse, mais voilà une bonne idée bien débile comme on les aimes.
Le soir c’est purée-thon, le matin c’est porridge nature (miam) et
l’occupation forte intéressante de la soirée : faire fondre de la neige
pour avoir de l’eau. Quelques lagopèdes aussi, mais vu un poil, ou une plume,
furtivement.
2è jour bien urbain
On continue (dans la joie), et cap au Nord pour essayer de trouver un
accès au glacier… Son nom ? On va essayer de le trouver tous ensemble…!
Attention… Go ! Mittivakat ! Ouaip bien ! Bravo ! C’était
sympa, vivement la prochaine ! Et on continue d’applaudir pour le
rappel ! Voici cet accès donc.
Reste plus qu’à grimper dessus, tout en sécurité, aucune crevasse Digne-les-Bains
de ce nom ne viendra entraver notre cheminement (qui se passe tranquilou
d’ailleurs).
Reste que cette montée nous rouste un poil, (note: Kelu a amèrement
regretté de ne pas avoir mis ses faux de poque à ce moment…) et la pause est
bien méritée au sommet. Face à la calotte glaciaire, au Fjord, aux Icebergs et
tout le tralala s’il pous vlaît.
On passe sous la dite montagne… (Vous trouverez son nom en cherchant un
peu, bande de coquins).
La pause de midi se fera face à un panorama encore plus… (Quel mot va
bien pouvoir résumer correctement la situation…) joli ! Malade !
Guedin ! (Dingue en verlant, pour les jeunes des cités, genre St André de
Boëge, ou Reyvroz, ou encore Lutry, Préviéres, les Places, les quartiers chauds
d’Ajonc, les cités minières de Megève, les bidonvilles de Cologny ou bien
Challes les Eaux.
Et puis ensuite c’est la redescente du glacier : pure, douce et
chaleureuse. Faire des virolets face à la mer et l’inlandsis… « C’était un
peu mon rêve » (paroles de Seb « le romantique », oui oui c’est
ce qui a été dit ici… certains doivent bien (bien) rigoler en lisant ça, mais
comme quoi, tout est possible !)
Dur de continuer à écrire tellement on en rigole encore. Vous
imaginez ? « Seb le romantique » ça a autant de sens que de dire
« une loutre ce n’est pas du tout mignon avec son petit museau et ses
petites moustaches et tous ses jeux désopilants… » ou encore « la
chemise à carreau de Kelu sent bon » (on vous expliquera un jour…)
Allez, on arrête ces balivernes (mais avouez qu’on s’est quand même
bien marrés).
Une fois en bas du glacier (oublié son nom tellement on s’est marré
avant), nous nous engageons donc dans un petit canyon bien étroit et bien
urbain. On ressort la bombe au poivre au cas où qu’un ours un peu fourbe et
ayant dormi sur le carrelage, voudrait nous faire une petite farce et désopiler
un bon coup. (Genre vieille hyène fourbe et vicieuse, on en connaît un qui va
se reconnaître). Mais ça tombe mal pour l’ours car on a déjà bien assez rigolé
pour aujourd’hui. Cette fin d’étape est très belle, il fait chaud aussi, mais
c’est la dernière ligne droite de la journée, et le chemin est tout tracé, des
motoneiges sont passées par là… 25 km et environ 9h de ski plus tard donc…
Le Coffee bar ce n’est pas un bar à café (encore moins à bières, hélas),
mais c’est le nom que porte la petite cabane bien jolie dans laquelle nous
allons passer la nuit. Elle se trouve quasiment en plein milieu de l’île
d’Ammassalik (l’île où se trouve Tasiilaq, car en effet on est sur une île).
Le soir c’est purée-thon, le matin c’est porridge nature (miam) (c’est
un copier-coller du 1er jour hey, mais on sait que vous suivez).
Mais ce coup là, pas d’eau à faire fondre, youpi ! Car la rivière est
ouverte, et elle s’écoule très aimablement, ce qui nous permet de nous fournir
en eau relativement commodément, merci Dame Nature ! C’est bien
urbain !
Une belle soirée ensoleillée se profile, le ciel étant tout dégagé on
se prépare à mater de l’aurore en tabarnack. Mais hélas on s’endort avant, car
il ne fait pas assez sombre avant minuit maintenant, et on est un poil rousté
de la journée. Et même un réveil (car on avait prévu le coup hey, il y en a là
dedans) n’y a rien fait (raté). Lors d’un réveil furtif vers 3h du matin, il
fait déjà jour (c’est le tarif ici), et l’on ne pouvait plus espérer voir
quoique ce soit, ci ce n’est une véritable horreur boréale : nos gueules
enfarinées d’abominables hommes des neiges au fumet faisandé de la chemise à
Kelu, et passablement roustés par les rayons de notre cher astre solaire.
3è jour dans la joie
Météo un peu moins joviale pour cette dernière journée, mais un moral
tout autant allègre (et oui). Après les bonnes doses de rires qu’on s’est tapé,
dur de skier sous la tempête, mais elle à bien l’air d’arriver. On plie bagage
et prenons la direction du retour. Une vingtaine de kms pour rejoindre notre
bien aimée Tasiilaq. Quelques lacs et de belles plaines à traverser.
Suite à ça, le manque de neige naissant sur les côtes, (les
côtes !) l’on doit cheminer à travers les rivières ouvertes, les rochers
et les plaques de lichen (il y en a un qui d’ailleurs avait la forme de cœur,
et ça fait penser à une histoire bien marrante). C´est d´ailleurs quasiment la seule source de flore ici, il y a aussi de l’Intestinale ceci dit).
La dorénavant fameuse traversée du Fjord face à Tasiilaq, un petit
coucou d’un nounours (c’est surement une sorte de loutre), et hop c’est
l’arrivée.
Un autre nounours, bien vivant ce coup là, vient nous rendre visite,
comme pour nous féliciter. On pouvait lire dans ses yeux tout ça :
« bravos les dudes, c’est pas des savoyards ou des jurassiens qui auraient
pu faire un tel boulot ! ») Apprécier le petit chien tout mignon et
les chaussons de Seb, d’ailleurs je sais pas comment le chien fait pour en être
aussi proche car si vous saviez l’odeur qu’il s’en dégage…un peu comme un reblochon
bien fait, qui a du slip (de la chaussette pour le coup), qui attire tout en vous disant « prend
garde », ou encore « courage, fuyons ». Mais le chien ne se
soucia guerre de ses rocambolesqueries.
En résumé c’était : hot malade en Ostie, trop frais t’as vu,
vraiment désopilant, cocasse et distrayant, bien cool, et un peu fatiguant
quand même. Le plus dur a été qu’il a fallu faire tout ça sans reblochon et
sans saucisson ! (Qui eu crû que c’était possible ?!) Pour les
bières, on les avait dans le sac, pas de soucis, on n’est pas fous quand même.
A oui au fait, « Mittivakat » veut donc dire
« seins » en Groenlandais ! On les a vus, on est
« presque » monté dessus, on les a pointés du doigt, et nous en
sommes arrivés à cette fatale conclusion : si une femme en avait de pareils,
ça ferait sûrement caler les machines à traire.
English version
The « Mittivakat tour »
(sorry,
it’s to hard to translate all the « funny » stuff we got in French,
too bad !)
We’ve been skiing for 3 days. All around a glacier called… « Mittivakat » !
Yeah you got it ! We had to cross a part of it as well. And we can already
hear your questions… « What Mittivakat means ? » You gonna
know that soon, be patient !
60 easy to ski kilometers. Well, we think so, after map reading. It is
quite flat, so we can go with backcountry cross country skiing.
We expect to sleep in huts than we gonna find on our way. So we don’t
need to carry a tent. And anyway, with the high population of polar bears
around this winter, we don’t feel that comfortable to sleep in a tent at this
time of the year.
1st day
We left at one of the afternoon, you can believe it’s not too
stressful.
On the way, a beautiful river, a nice lake with blue ice, and a good
view on the bottom of the glacier. After an easy day of 4,5 hours of t-shirt
skiing, we finally find the 2 smalls huts were we expect to sleep. Pretty
smart : we choose the one with no snow inside. And this is the one with
the best view as well. Sermilik fjord, Icebergs, mountains, Inlandsis… But no
girls. While Kelu was looking for a shop or whatever to get girls, Seb couldn’t
resist to built a kick to jump above the hut ! What a nice normal stupid
idea like we love. On the evening : mushpotatoes, tuna, and our favourite
activity : to make melted snow to got water.
2nd day
Let’s go up North to try to reach the glacier. It’s quite hard to ski
up the glacier, but no open ice on the way. The rest at the top is welcome and
amazing : view on everything we could expect here… The lunch time was in
an incedible beautiful place. And the ski down the glacier was « like a
dream » (from the romantic Sebastian, yes this is what we could heard
here, we know this is one of the most funny stuff we’ve ever heard. Can’t stop
to laugh) « Seb is romantic », that make as much sens as to say than « Kelu’s
clothes smells good », or « I don’t like otters because they are not
funny and they don’t have funny jokes ».
At the bottom, we reach a nice canyon. We take close the pepper spary
in case of a bear wants to play with us and do some funny jokes. But we laughed
way to much before : « Seb is a romantic ». It’s very beautiful
and warm. 25 kms and 9 relax later we are done.
Coffee bar are a few huts, on the middle of the island (Yes Tasiilaq is
on an island). Mushpotatoes and tuna (you know that) but no snow to get melted,
cause the river is open and we got plenty of water. Thank you mother nature,
you are great, like a peace of cheese. The evening is nice, warm and sunny. We
expected northern lights but we have to wait until midnight at this time of the
year to get the sky dark enough, and we just felt in sleep, tired of our
beautiful day. We saw horrors borealis at least: our face smelling like
Kelu’s clothes and done by the too much sun we get !
3rd day
Weather is not that good anymore. We are thinking about a snow storm,
but it is alright finally. Close to the sea, there is way less snow, and at the
end we have to slalom between the open rivers, the rocks and the lychens. The
ice on the lakes and the fjord is still alright to ski on. And so we finally
got it ! A nice cute dog come to say « hey dudes, you must be from
Haute-Savoie, the land of the good cheese, to do this kind of
stuff ! » We still don’t know how he could be that close of the
Sebastian shoes, cause they smell like an old nice good well done cheese. But
looks like the dog don’t care.
Summary : it was very awesome crazy nicy good. But we are a bit
tired hey. The hardest part was to do it without cheese and saucisson. (Who
could even believe than it was possible ?) About the beers well, we had
them in the backpack, we are not insane.
And then, « Mitiivakat » means « boobs » in
Greenlandic ! We saw them, we almost climb them and we finally got those
finals words (kind of not easy translation): if a woman could have the same,
the machines to get the milk from must get out of order.
Très bon très bon les gars! Merci bien, je me marre comme une baleine à vous lire à chaque fois!
RépondreSupprimerContinuez comme ça!
Bises
dingue de dingue !
RépondreSupprimerz'avez possibilité de filmer?
si oui (et que vous savez pas vraiment quoi faire des rushs) je suis chaud d'en récuperer pour faire une sorte de clip.. j'ai fait récemment un track que j'ai appelé Greenland..
m'voyez..
bises les poteaux
Yo! Au top mec! C´est bon ca. Tu sais quoi, on y pense sérieusement å faire 1 film... reste plus qu´å savoir comment on fais 1 film et c´est dans la poche! Donc en gros on a déjå la bande son!? :-) Donc du coup on a moult vidéos! On peut pas envoyer grand chose lå, car tout est dispersé (Seb s´est tiré en Islande). Mais genre en septembre on pourra checker ca?! Ou on viens t´y apporter en mains propres å Berlin (c´est une idée très sérieuse)
Supprimeryo
Supprimeren fait cette track, greenland, elle est utilisée pour un film d'animation, mais c'etait un pretexte pour vous demander si vous filmiez.. ^^
j'ai 50 tracks qui s'accumulent depuis octobre, y'a de la matiere tkt
et pour berlin, si tu/vous voulez passer, juste prévenez moi (assez) à l'avance
mais oui ya pas de souci !
A dadu dadu dadu mes chéries! Content de voir que tout va pour le mieux! en tout cas ne vous en faite pas je me gave de fromton et saucisson pour, j'ai tout bouffé votre part! (vacances chez maman oblige) niveau conté je doit par être loin de la demi meule (et non pas la demi-molle, qu'on peu avoir devant une bonne paire de meule) après m'être autant marré à vous lire (j'avais au moins trois aventures de retards) je pense que je vais pousser le vice jusqu'à me taper une bonne grosse escalope de loutre pané au reblochon en votre honneur! et continuer comme ça parce que ça femelle du cerf pilosité excessive.
RépondreSupprimerA et si ça vous dit j'ai des bières dans mon frigo... et hop une de moins!