mercredi 20 mai 2015

Chapter 3: Jakkvik, Kvikjok, Saltoluokta


Chapter 3: Jakkvik, Kvikkjokk, Saltoluokta

Salut à tous
hello hello!

Chapitre chargé les amis... déjà en terme de photos, il va y en avoir deux trois qui ne vous laisseront pas indifférents, et en terme de récit également. Vous allez ici pouvoir découvrir un nouveau concept made in whathephoque, la journée "chill, and die!" Rien que ça...

It will be a long chapter, first for all the nice pictures, and for all the storys as well. Here you will discover a new concept made in Whathephoque, the "Chill and Die day". Afraid? you should!

Depuis jakkvik, nous continuâmes allègrement d'un pas allègre et le cœur chantant en direction de la bourgade suivante, Kvikkjokk. Oui mais évidemment, le chemin est parsemé d’embûches de bois, et de coups de vent pour le moins inopinés.
La traversée d'un grand lac de plusieurs kilomètres nous offre un panorama pas trop degueu, d'autant que la météo est pour le moment encore avec nous.

From Jakvik, we keep going and singing to the next little village, Kvikjok. But of course, there's many trap on the way, crocodiles, pirates, and wind storm. We fisrt cross a big lake, which gave us a nice panorama, weather is still good for the moment.



En chemin ce jour là, nous dépannons un père et son fils qui se sont bien planté en motoneige, et qui commençaient sérieusement à se demander s'ils n'allaient pas devoir utiliser les antiquités de ski en bois qu'il prennent toujours, au cas où, accroché à la remorque du skidoo. (Sérieux des skis pareil, chez nous on en voit, mais accrochés aux murs des vieux chalets qui n'ont pas été ouvert depuis l'appel du général de Gaulle).

On the way this day, we rescue a family (dad and son) who are in trouble with the snowmobile (wet snow). they were starting to think about use the old wood skis they have with them (on the trailer of the skidoo). Maybe those skis are older than the second world war, but could still work. finally, they did not have to use them.

Le lendemain, une montée bien sèche nous amène un peu trop proche d'un joli petit sommet, micro détour maxi point de vue, le ciel commence à se couvrir gentillement, mais rien de grave pour le moment...

Next day, after a hill, we were close to a little summit, to close to dont ski up. nice landscape from the top, and there we realize the weather start too change, nothing wrong yet.








C'est ensuite la descente vers un petit bled nommé Vasterfjal, devant les quelques maisons, deux trois motos neige. La tempête nous accueille à bras ouvert, c'est toujours bien une tempête, ça permet de se sentir vivant. On a juste le temps de trouver un spot de bivouac relativement à l'abris des giboulées de neige bien mouillée...

After, we ski down to Vasterfjal, in front of the little houses, there's few snowmobiles. Here the Storm welcome us, "what's up guys, you almost had a good day today?" A storm is always good, makes you fell alive. We just had time to find a place to camp with not much wind, but snow is coming as well...






Le lendemain, départ dans la tourmente, en direction d'un bled nommé Parka (ce sont des villages d'été). C'est pratique ces tempêtes, à force de bouffer de la neige toute la journée, on a presque pas besoin de boire. Pose du midi entre deux flocons, là deux motoneiges débarquent et s'arrêtent à notre hauteur, "ça vas les gars? La nuit a été bonne? Tout vas bien?" "Ouaip!!" Et il font demi tour. Nous sommes passé devant chez eux hier, et ils voulaient juste savoir si on étaient toujours vivant, sympa les gars, mais il auraient quand même put ramener des bières, bourdel dou maarde.

The day After start like the day before. storm. We are going to Parka (those villages are summer villages for Sami, Lapland People). Finally, Those storms are nice, because of the wind, we are eating so much snow during the day, we dont need to drink anymore. During Lunch, two snowmobiles came, "hey guys, what's up? did you sleep well last night? everything all right?" "sure!" and they go back. Those guys saw us the day before, and just check us to see if we were still alive, nice! next time don't forget beers!!







A parka, la tempête ne se calme pas, un bref passage avec vent de face nous fais bien comprendre qu'on ne vas pas pouvoir négocier avec lui, et le campement est posé à l'abris d'un mouvement de terrain.
Le lendemain, surprise, c'est toujours la merde, il fais grand beau, mais avec beaucoup de vent, du coup il neige encore plus que si il neigeait en vrai mais sans vent. Comme d'hab en fait. (En fait il neige pas, mais il y a lourd de vent, et du coup la neige vole, j'explique.)

In Parka (village name), the strorm is still strong, after a short period with wind in the face we undertstand this is the right time to put the tent up.
Next day, surprise, shity weather!! the sky is blue but it's very windy, so it is snowing even more than if it is snowing without wind. like usually (well I explain, It's not snowing, but with the wind, snow is flying).








 Belle journée néanmoins, qui se termine avec l'arrivée vers Kvikkjokk et ses magnifiques forêts de pins (pendant le trip on observe de réels changements de paysage et de végétation, là on pourrait se croire en Alaska...). La météo est maintenant favorable. La descente est longue en terme de dénivelé... et à la fin c'est clairement raide sa mère.
Et v'la t'y pas qu'un de nos deux compères décide d'y envoyer le bois? Comme ça sans crier gare! Il engage la viande dans une piste motoneige vraiment pas large qui slalome entre les arbres et autres mouvements de terrains. Lorsque soudain c'est le drame, la chute. Faut dire que le double back en ski de fond, déjà sans pulka, ça lui avait fait des misères...
"Ha bein il fallait bien que je m'en mette une bonne!"
Finalement, plus de peur de mal? C'est ce qu'on croyais. Ce n'est qu'en arrivant à la cabane que le brancard de la pulka a définitivement dis "fuck off les gars", cassé en deux, et merde. (bon on lui en veux pas trop parce que c'était un bon gars, et puis c'était pas sa guerre non plus, et il a attendu la toute fin de journée pour rendre l'âme).
Ce soir là, on a de belle petites aurores, et ça nous remonte un peu le moral, car cette histoire de brancard; c'est quand même pas cool.

It was a really cool day, which end with a huge downhill to Kvikjok in a really nice forest (looks like Alaska). the weather start to be good know.
There, one of our two stupid skier decide to engage the meat (means go fast) in a little snowmobile track, which is a slalom beetween trees and woops... of course, he falls. 
Looks like everything is all right, that's what we were thinking. But, when we arrive to a little shelter, the dragging bar of his pulk just said "fuck off guys, it's to much", and it broke. Shit (well, we still love this dragging bar, it was a good guy, it was not its war, and it really wait the end of day to broke, just in front of the shelter...).
This night, we had great northern light, and it was sooo good to look at it, and don't think about this bloody important problem of dragging bar....






Le lendemain nous arrivons à kvikkjokk en fin de matinée, après avoir fais 20 fois le tour du village et de ses 7 maisons, nous nous résignons à aller sonner chez tout le monde car il nous faut des outils pour réparer le brancard.
A force d'avoir sonné partout nous avons finis par déranger une dame qui semblait bien gentille. Après nous avoir indiqué une autre maison où aller sonner, elle s'en vas tranquillement réveiller son mari qui faisait la sieste. Celui ci nous rattrape et nous emmène chez son beau frère (ouai les village suédois c'est un peu comme au bled t'as vu). Le beau frère, il a tout les outils. On scie, on démonte, on perce on recommence, on pose des rivets, et paf, le tour est joué, le brancard est aussi neuf qu'avant qu'il ne soit plus neuf.
En échange, pas ingrats les gars quand même et fort de nos principes, nous leur donnons un morceau de reblochon, hé ouai, on avait prévu le coup, et pour Leif (celui qui faisait la sieste, il était malade en fait) ce serra une bonne goulée de gnôle (et on lui a bien précisé qu'avec ça, il ne serrait plus malade pour les 10 ans à venir).
Si vous nous lisez amis Suédois, Merci!!!

Next day we arrive in kvikjok at the end of the morning, Then we start to check every houses, and knock at every doors to find some tools to fix the pulk...
Finally we found a women who was really nice, she woke up her husband, who find us latter in the village, and drive us to an other people of the family who have tools. 2 hours latter the pulk was as new as before it was not new.
To say thank you to those really really nice family, we give a piece of french cheese for some of them, and for the others a bit of french snaps (and we explain to Leif, the guy who was sleeping was sick, with this Snaps, he will never be sick again for the next 10 years!!!)
If you read us, thank you again! takk! ;)


Il est temps de repartir, c'est le milieu d'après midi, on a presque pas fais une borne aujourd'hui, et il pleut. Trop cool.
L'averse serra courte heureusement.
Ca monte sec après kvikkjokk, on manque de se faire écraser par un skidoo qui passe à coté de nous en hurlant "mooooove!!!" il est fort chargé ce skidoo, et il avait peur de s’arrêter et de ne pas pouvoir repartir... bon pourquoi pas... 1km plus loin, on retrouve notre skidoo arrêté sur la piste sur un petit plat "excusez moi les gars, il fallait vraiment pas que je m’arrête, désolé d'avoir gueulé, vous voulez une bière?" Et ce fut la seule bière en un mois... elle était fraîche, parfumé, désaltérante, désopilante, pétillante, goutue, urbaine as shit...enfin..; pas assez grande quoi.
Le bivouac est donc posé a côté d'un petit lac, le ciel s'est ouvert et quand la nuit est arrivé on a pas été déçu... on l'a attendu longtemps notre duo de guitare sous les aurores, au coin du feu, en mode chill flex underground down town tout en restant chill et flex mais sur la neige à la campagne. un pur moment...

It is time to move again, we are now in the middle of the afternoon, we did not ski much today, and it's raining, coool.
After kvikjok, the hill is huge, we almost had an accident with a snowmobile which pass really close by and the guy was just saying "Moooove". okay, why not, he have got a big trailer, full of wood, and don't want to stop here to be able to continue his way... 1 km latter, when it was a bit more flat, the guy stop and wait for us. "sorry guys, I could not stop in this hill, hope you was not afraid, do you want a beer?" "really? you try to kill us first, and know you offer us a beer?" There we had the only beer of the month!! the Beer was fresh, tasty, good, awesome, unbelievable, well, to small...






La journée suivante, il fais beau! Alors là... c'est chelou, sûr qu'on y payera à un moment donné...
En chemin on rencontre un allemand qui nous raconte comment il a cru mourir pendant la tempête au milieu du Sarek (massif voisin). Coincé pendant trois jours dans sa tente, et pas moyen d'en sortir, il s'est juré de ne plus jamais repartir tout seul.
Ce soir là, rebelotte, guitare au coin du feu, mais sans les aurores.

The day after, the weather is good! weird..  sure we gonna pay for this latter...
On the way we meet a Deutsh who explain us how he was thinking he will die during the storm in Sarek moutain (moutains close by). He had to stay 3 days in his tent, impossible to go out, and he decide to never travel alone again...
This night, same for us, guitare and fire, but without northern lights...





Il est également temps de faire un point à propos des chaussettes. nous sommes désormais à mis parcours, et il est temps d'en changer. Ici, vous pouvez admirer la différence entre une paire de chaussette vielle de 15 jours, et une paire neuve. La couleur n'est rien comparé à l'odeur.

Now it is time to speak about socks. We already passed the half way of the kungsleden, and it  is time to change socks, for the first time. On this picture, you can see the différence beetween a 2 weeks old socks, and brend new socks. colors are nothink comparing to the smell... 




Jour suivant, nous passons par un refuge nomme Aktse, ou nous dévalisons le placard "free food", il y avait même de la marmelade, quel bonheur, après y'en avait plus. Il nous fallais bien ça pour se farcir les 400 m de déniv qui nous séparent de la vallée suivante ou nous trouvons un petit abris, que nous partageons avec deux musher français. Ils nous racontent eux aussi comment ils ont cru mourir pendant la tempête de 3 jours coincés dans leur tente... etc etc... pas moyen de sortir... etc etc... obligé de chier dans un sac dans la tente... etc etc... la vrai vie quoi...

Inside the next hut, we found a "free food cupboard". we just kill everythink. It gave us enough energy to ski up the moutain to acces to next valley, where we found a litlle shelter. We share this shelter with two french musher, travelling around, they explain us how they were thinkink they will die during the 3 days of storm... blah blah... impossible to go out of the tent... blah blah... toilets in a plastic bag in the tent... blah blah... real live, true peolpes...

Le lendemain, c'est la journée Chill and Die.
Ouai alors là franchement, on avait jamais vécu ça de notre vie, surtout pour la partie "Die" parce que "Chill" ça, ça va on maîtrise.
C'est donc une journée qui commence à l'intérieur du refuge, car effectivement, comme nous avons dormis dedans, nous nous réveillons à l'intérieur, le toit ne s'est pas envolé. Mais il aurait pût, le vent qui souffle dehors pourrait allègrement défriser un mouton islandais.
En mode guitare café guitare café encore, on regarde les mètres cube de neige passer devant la fenêtre...
Vers midi, bon vu le sens du vent, on tente une sortie, on se décide à avancer un peu jusqu'au prochain refuge et de voir pour la suite.
Au refuge nous rencontrons une fée, un peu surprise de nous trouver là dans un blizzard pareil. Comme on a les joues creuses et que c'est une fée, ça lui à pris 30 secondes pour nous offrir un café. "et vous voulez du pain aussi? Et du beurre? J'ai des pâtes à tartiner! Du lait dans le café? J'ai aussi de la viande pour vous?! Ho et les gens ont laissé un hamburger, vous le voulez? Roo et pi tenez, ils ont aussi laissé 1kg de pancakes, ça vous ferra votre petit dej de demain..." C'était tout simplement une scène surréaliste... on a donc re-chillé pendant une heure et demi, à s’empiffrer comme des gars qui mangent pas assez depuis plus de deux semaines et à qui on ouvre brusquement un frigo plein en disant "c'est cadeau".

Then start the famous "Chill and Die day".
Honestly, we never lived something like this in our life, especially for the "Die" part, because about chilling, we are not to bad.
This day start inside the shelter, yes, because we had sleep inside we woke up inside, the roof did not fly away during the night. But it could be possible, the wind outside can easely straigtener any icelandic sheep.
Guitar cofee mood, guitar and cofee again, we were just looking true the window to the cubic metters of snow flying away outside. around 12h, we decide to go out to the next hut, and see if it is possible to continue after it (wind in the back).
At the Hut we meet a fairy, surprise to see us in this bloody blizard. 30 second latter she invite us to take a coffee inside. "and do you want bred? butter? I've got some kaviar?! milk in your coffee? meat? peolple leave a Hamburger, do you want it? they also leave one kilo of pan cakes, do you want it for your breakfast?" this was completly unbelievable. thank you! 
So we chill again there for 1h 1/2, eating like guys who dont eat enough since more than 2 weeks and who find a fairy who open a full fridge...



Mais bon, le sportif hyper actif à tendance schizophrénique, névrosé par une bivalence bac + 5 glandeur professionnel, l'emporte parfois, et il est temps de repartir. Il est 15h 30
L'objectif, un abris de secours, 5 km plus loin... "c'est pas loin t'as vu, ça ce fait!"
Là c'est la partie "Die" qui commence.
On ne le savais pas encore mais les 100 m de déniv, nous emmènent sur un foutu plateau, ou le vent souffle pas dans le même sens que partout ailleurs, on se le prend en pleine face, très fort. au début c'est presque drôle, on a même fais des photos, et puis après c'était moins drôle, on a arrêté de faire des photos.

But, still, sometimes the hyper activ sportman, schyzophrenic because he is also a professionnal chiller, winn. And time is coming to go go to ski. it is 15h 30.
We ll try to go to the next shelter, 5 km, "it's not a long way dude."
Here start the "Die" part of this "Chill and Die" day.
The trail is going up to the mountain, there the wind is blowing in an other direction, well, exactly in our face, straight. At the beginning, it was funny, we took pictures, after it was not funny anymore, we stop taking pictures.



Obligé de s’arrêter pour voir les jalons suivants, on met des couches en plus. La barbe en mode mister freeze gout homme des bois, en canard sur le plat, tête baissé "tu réfléchis pas t'avance", bousculés par des rafales qui semblaient ne pas vouloir désopiler, (vous avez déjà passé la tête par la fenêtre de la voiture sur l'autoroute? C'est dur de respirer non?) On réalise brusquement que là c'est quand même un peu la merde.
Il faut absolument trouver cette foutu cabane, impossible de poser le bivouac ici, pourvu que la carte soit viable (on avait déjà constaté des micro erreurs...).
Ce serra chose faite vers 20h30. On a skié à 1 km/h, et on s'est franchement battu. Le refuge même avec de la neige dedans et une porte qui ne ferme pas ressemble a un hotel 7 étoiles des Bahamas, d'autant qu'il y a un peu de bois... great...
Une expérience unique, même au Groenland on avait pas pris un coup de vent pareil.

We had to stop often, to check the way, and the sticks, wearing more and more clothes,  beards start to look like icecream with a special "guy from the wood" taste. Impossible to ski normally, fighting against a very strong wind "dont think, just ski"... (have you ever try to put your head outside a car on a high way? it is hard to breathe huh?". We realize it start to be really hard, we need to find this shelter, it is impossible to put up the tent here... hope the map is good (we alreday found few mistakes on those maps)...
We finally found the shelter at 20h 30. It took us 5 h for the 5 km... and it was a fight. The shelter looks like a luxuary hotel of the Bahamas, even if it is not possible to close completely the door, and with snow inside, there's also a bit of wood and a stove... great....
A unique expérience, we never had wind like this, even in Greenland...

Une grasse mat' et un kilo de pancakes plus tard, nous descendons vers le refuge de Saltoluokta, le temps est désormais meilleur, quoique c'est bien jour blanc, on réalise qu'on est complètement dans des belles grosses montagnes désormais. Ca devient clairement Alpin. Le bivouac est posé quelques kilomètres plus loin...en bordure de lac, face aux montagnes...

One lazy morning and one kilo of pan cakes latter, we ski down to Saltoluokta, weather is not to bad, still cloudy, we realize we are now in huge moutains, looks like the Alps. Camping close by saltoluokta lake, in front of moutains...



Article suivant, Saltoluokta - Abisko!
Au menu, des tempêtes, des beaux paysage, un sommet un vrai et sous le soleil, des lagopèdes en pagaille... et... Aller, si on passe les 150 vues sur cet article, vous découvrirez aussi une photo qui prouve qu'il est possible de skier avec une pulka, au dessus du cercle polaire en étant vêtu du plus simple apparat, une simple paire de chaussure... 
Ouai ça va surement vous faire peur... ou pas? ;)

Next article about Saltoluokta- Abisko.
Storms, nice landscape, Summit with sun, birds... and maybe a nice pictures which proove it is possible to ski with a pulka, up from artic circle wearing only... ski shoes... afraid? or not? ...

Aller ciao!

Seb et Kelu








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire